Jam Tartine, c’est l’idée d’une exposition évoquant un boeuf de dessinateurs en lieu et place de musiciens.
Le rapport du dessin avec la musique coule de source entre ces artistes. Le rythme dans la peau ; 4 tatoués.

Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau réalisent parfois des clips musicaux où le dessin suit le son. Telecran/Youtube. C’est la chenille qui redémarre en boucle, même muets leurs dessins gigotent dans nos crânes.

Boris Beaucarne offre à ses moments une atmosphère de studio de répétitions en dessinant, des notes à chaud, effet de reverb. Son père est chanteur et musicien au pull arc en ciel. Boris recueil les signes en baladin, un scribe tambourinant à la pointe Bic, le BPM de notre fond sonore visuel.

Anthea Lubat, son univers aquatique dessiné à l’aide de différentes techniques où le toucher varie selon la matière utilisée. Ses instruments en guise de cordes, percussions et vents sont ses matières épidermiques. L’on m’a dit que le père d’Anthea était Bernard Lubat, jazzman reconnu parfois excentrique, auteur de beaucoup de bandes son de films érotiques, ça c’est avéré être une intox.

La résonance était amusante, vrai ou fausse, c’est la preuve que la force de la syntaxe personnelle prévaut sur l’ADN.

On danse ?

FC